Commémoration du 8 mai 2010

Publié le par Stéphan Beaugé

En ce jour anniversaire, que faut-il retenir de la 2ème guerre mondiale ?
La capitulation française en 1940, la puissance allemande, la ferveur de la résistance à Londres incarnée par le Général de Gaulle, la solution finale ou l’horreur à son paroxysme, la libération des alliés le 6 juin 1944.
 
C’est sans doute tout cela qui fonde aujourd’hui notre mémoire collective.
 
Et aujourd’hui, certains plus que d’autres, pour avoir participé à cette période douloureuse de notre histoire, ont sans nul doute un air beaucoup plus ému qu’à l’habitude.
 
Le 8 mai 1945, la tyrannie, la haine, la lâcheté, la violence de toute l’Armée allemande se sont définitivement brisés contre le mur de la Liberté.
 
La liberté qui ne s’emprisonne pas, ne s’apprivoise pas, la liberté de vivre en paix, la liberté d’aimer sincèrement son pays. Oui, la liberté depuis très longtemps a fini par vaincre les idées malsaines et les actes barbares.
 
Certes, toutes les plaies de cette période ne sont pas refermées car il y a des pardons difficiles au regard de la souffrance vécue et endurée.
 
C’est pourquoi aujourd’hui, dans toutes les communes de France, les élus rendent hommage aux hommes et aux femmes, militaires et civils, qui ont participé à leur manière à la reconquête d’une liberté perdue en 1940.
 
C’est le rôle des élus de faire comprendre aux plus jeunes combien leur sort est enviable au regard de l’histoire de France contemporaine du 20ème siècle.
 
La vie n’est pas faite que du présent et de l’avenir, elle se forge de l’apprentissage du passé. Un passé qu’il faut connaître et transmettre d’une génération à l’autre pour que notre société ne perde pas le sens de sa mémoire et de son histoire.
 
Le jour du souvenir n’est pas un jour comme les autres, c’est le jour où chacun a le devoir, pendant quelques minutes, de dire merci à ceux qui hier croyaient en cette idée simple, mais fondamentale : la liberté du peuple français et l’indépendance de son territoire.
 
Remercions-les donc aujourd’hui, surtout les anonymes morts pour offrir aux autres le goût de cette liberté.
 
Que vive la liberté de penser, d’agir, d’imaginer dans une République plus démocratique, dans une France plus unie, au sein d’une Europe plus forte qui compte 27 nations rassemblées dans un même projet politique.
 
Cette construction d’une Europe politique est une œuvre en direction de la paix.
 
Vive la République,
Vive la France,
Vive la Paix.
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